La surveillance attentive du ciel au-dessus de la montagne est incroyablement importante pour tous les aspects des opérations à l’Observatoire du Mont-Mégantic. En préparation et tout au long d’une nuit d’observation, plusieurs conditions météorologiques sont suivies avec attention, afin d’assurer une collecte de données de haute qualité et la sécurité du télescope, des instruments et du personnel. Ces conditions sont les suivantes :
La couverture nuageuse
D’épaisses couches de nuages rendent l’observation du ciel nocturne exceptionnellement difficile! Les nuages bloquent ou déforment la lumière des étoiles et des galaxies, réduisant la qualité des observations et les rendant potentiellement impossibles. Un ciel dégagé est le meilleur moyen pour les astronomes d’obtenir des données précises et détaillées depuis l’espace. Une nuit d’observation à l’Observatoire peut parfois commencer tard ou se terminer tôt en fonction du passage des nuages dans la région.
Vitesse du vent
Le télescope de l’OMM est abrité dans un grand dôme rotatif pour le protéger des éléments et les vents violents peuvent solliciter la structure du dôme. Les vents violents peuvent également provoquer des vibrations et des mouvements, compromettant ainsi la stabilité nécessaire à des observations claires et détaillées. En surveillant de près la vitesse du vent, le personnel de l’OMM peut prendre des décisions informées sur les opérations du dôme et assurer une collecte de données de qualité, tout en donnant la priorité à la sécurité du télescope et des instruments de l’OMM.
Température, humidité et précipitations
Un niveau d’humidité élevé peut entraîner la formation de condensation ou de givre sur les optiques délicates du télescope, ce qui dégrade les observations. Les chercheurs et le personnel de l’OMM suivent de près les précipitations, afin de protéger les équipements sensibles du télescope contre les dommages causés par la pluie ou la neige. Le télescope fonctionne à des températures très variées, mais les opérations du dôme cessent lorsque la température descend en dessous de -30 °C. À ces températures très froides, le lubrifiant utilisé pour faciliter le mouvement du télescope commence à se solidifier, ce qui rend les tentatives de réorientation du télescope risquées.
Qualité de l’air
Les particules en suspension dans l’air et la mauvaise qualité de l’air peuvent affecter la clarté du ciel. Par exemple, les incendies de forêt rejettent de grandes quantités de fumée, de cendres et d’autres particules dans l’atmosphère. Ces particules dispersent et absorbent la lumière, ce qui réduit la transparence de l’atmosphère. Les conditions enfumées provoquent également des turbulences dans l’atmosphère, ce qui entraîne une dégradation de la vision, c’est-à-dire de la régularité et de la netteté des images astronomiques. Cela affecte la capacité à capturer des images à haute résolution et à effectuer des mesures précises des objets astronomiques. Bien que ce problème ne soit généralement pas très préoccupant pour l’OMM, l’augmentation croissante des incendies de forêt dans la région pourrait l’aggraver à l’avenir.
Le personnel de l’OMM utilise une variété d’images satellites provenant d’agences météorologiques nationales et provinciales pour suivre ces conditions chaque jour. En voici quelques exemples :
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